lundi 22 novembre 2010

Du changement


"Ne jamais se recueillir,
ne jamais s'abandonner,

être dans le faux-jour perpétuel de la technique,
abolir toutes les distances
dans une omniprésence somnambulique...

-rien d'étonnant alors à ce que les Modernes
veuillent éperdument le "changement",
et même la mort :
leur monde est invivable.

Observons qu'à l'inverse
les hommes de sociétés dites traditionnelles
craignaient et même détestaient le changement :
signe peut-être qu'ils se trouvaient dans un monde heureux ?

Nietzsche ne dit rien d'autre dans son chant
des Douze Coups de Minuit :

"D'un rêve profond,
je me suis éveillé
Le monde est profond

Et plus profond que ne le pensait le jour
Profonde est sa douleur,

La joie plus profonde que l'affliction
La douleur dit: Passe et finit

Mais toute joie veut l'éternité
veut la profonde éternité." "

Luc Olivier d'Algange
"Terre lucide"
Chez Arma Artis

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