Poussière d'or

dimanche 10 octobre 2010

La vie est si

infiniment,

tendrement,

doucement

tragique

Même la joie y est douloureuse

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Je crois d'une certaine façon avec Berdiaeff que l'histoire échoue, car on lui arrache son sens en lui soutirant sa juste dimension qui n'est ni linéaire, ni ordonnée et encore moins raisonnée, car elle ne peut être que sans limite.

La dessus, je crois qu'on entre dans une ère toute nouvelle.

Le sacré, l'Esprit, enfin, ne sera plus enfermé dans un temple, mais il est déjà là, au creux de ce qui est secret.

L'Esprit qui se lie à un quelconque pouvoir se meurt.

Je ne suis pas pessimiste, car je sais que quelques veilleuses éclairent la nuit de ce monde, sans aucun bruit, ni éclat...

La lumière naît toujours et encore dans une crèche.

Elle y demeure.

En toute époque, des sages, des fous, des bergers, des innocents, des priants, des amoureux, des adorateurs, des enfants, ont trouvé le petit chemin y menant, cette route cachée à tous les potentats, les assis, les bien-pensants.

Quelques anges le chantent.

Pour ceux qui tendent encore l'oreille vers le ciel de leur âme...